Sao Paulo: : l’Auditorio conçu par Oscar Niemeyer.

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Sao Paulo: Paola adossée à un des piliers du Museo de Arte

Sao Paulo: l’Auditorio signé Oscar Niemeyer.

Sao Paulo: l’Auditorio signé Oscar Niemeyer.

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Sao Paulo: l'Oca, lieu d'exposition dessiné par Oscar Niemeyer

Sao Paulo: vue d'ensemble du Copan, immeuble dessiné par Oscar Niemeyer

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Sao Paulo: l'Oca, lieu d'exposition dessiné par Oscar Niemeyer

Sao Paulo: le Copan, immeuble tout en courbes lieu dessiné par Oscar Niemeyer

Sao Paulo

Sao Paulo: le Copan, immeuble tout en courbes lieu dessiné par Oscar Niemeyer

Sao Paulo: Paola devant la boutique d'Alexandre Herchcovitch

Sao Paulo: le Copan, immeuble tout en courbes lieu dessiné par Oscar Niemeyer

Sao Paulo: l'Oca, lieu d'exposition dessiné par Oscar Niemeyer

Sao Paulo: le Copan, immeuble tout en courbes lieu dessiné par Oscar Niemeyer

Un peu Italien, très Brésilien mais aussi Écossais, Fabrizio Rollo aime le métissage. Des genres, des matières, des époques et des couleurs qu’il s’approprie sans peur et sans a priori pour un résultat flamboyant.

Sur le mur du fond, en parchemin, Fabrizio Rollo a accroché un croquis d’architecture et un dessin des années 30. Canapés Jansen et banc chiné des années 70. Chaque objet, y compris les piles de magazines, est à une place précise, pensée par Fabrizio comme un décor unique. “Je peux passer des heures à trouver le bon agencement mais ensuite je ne bouge plus mes meubles de place.”

Fabrizio Rollo, architecte d'intérieur brésilien.

Dans le salon, la banquette est drapée d’un suzani et d’oreillers recouverts d’un tissu léopard signé Madeleine Castaing. Chaise Bertoia (Knoll), coussin recouvert d’un tissu brodé Lesage. L’autre chaise est signée de Fabrizio Rollo et recouverte d’un lin Ralph Lauren. Au centre, table à roulettes de cocktail de Charles Moreux, table Jansen, lampadaire John Graz.

Ce cabinet de curiosités est un hommage à sa mère qui lui a appris la “symétrie et l’équilibre” et vouait un culte au “bleu Lanvin” que l’on retrouve avec ces porcelaines chinoises queFabrizio expose dans son dressing. Sculptures, gravures, dessins, bibelots : cet esthète est passé maître dans l’art de la mise en scène.

C’est LA pièce dont Fabrizio ne se séparerait pour rien au monde au point qu’il l’a installée face à son lit pour ne jamais la perdre des yeux. Cette petite banquette qu’il idolâtre a autrefois appartenu à Madeleine Castaing. Au mur, les tapisseries sont françaises et datent du XIXe siècle.

Dans la chambre réservée aux invités, les tentures murales ont été réalisées à partir de foulards en soie signés Christian Dior. Les dessins encadrés sont des croquis pour le fabricant de porcelaine Meissen. Ikat acheté au grand Bazar d’Istanbul et posé sur un banc recouvert de tissu Le Manach. Chaise Eames customisée recouverte d’un tissu africain. Lampe italienne des années 40. Paravent dessiné par Fabrizio.

Le goût de Fabrizio pour les associations audacieuses remonte à un séjour milanais au début de sa carrière. “Je vivais dans un appartement tellement sombre que je choisissais mes vêtements au toucher, sans les voir. Une fois dans la rue, c’était parfois étonnant !” Au-dessus du lit, le dais est en soie Safira Sedas. Le tabouret qui fait office de table de chevet a été dessiné par Fabrizio Rollo.

Les murs de la salle de bains attenante à la chambre principale ont été recouverts de marbre. La baignoire est italienne. Chaise Napoléon III, petite table Jean-Michel Frank.