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N°753- Mai 2015
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L’oeil bleu canard: Un coloris incontournable
à jouer seul, comme un accessoire bijou. Même les yeux clairs sont sublimés, prenant des reflets subtilement délavés.
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TRENCH: Ce classique rivalise toujours d’allure. Traditionnel ou revisité – cape, simple boutonnage, sans col… – ceinturé ou pas, il excelle également au jeu des superpositions.
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Parti pris radical pour une lingerie en quête
d’émancipation qui ose se montrer et se dépareiller. Tonalités pastel ou acidulées,en dentelle ou velours, unie ou fleurie,
les combinaisons sont multiples.
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Du sable blanc, de l’eau translucide, du calme, le paradis. Mais derrière ce cliché se cache une réalité effroyable: des Maldiviennes y sont fouettées pour des relations sexuelles hors mariage, les burqas se multiplient comme les menaces dictées par la charia. Voyage dans cet archipel où les intégristes musulmans veulent faire des femmes des ombres.
C’est sur la plage artificielle de Malé, la capitale, que les familles viennent se baigner tôt le matin. Les femmes n’entrent
dans l’eau que couvertes de la tête aux pieds.
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Les Maldiviennes étaient plus libres il y a dix ans. Pour conserver leurs acquis et défendre la démocratie, des manifestations sont souvent organisées dans les rues de Malé.
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Sur la plage d’Hulhumalé, une île à quelques minutes
de la capitale, les bikinis sont strictement interdits. Tout comme les baisers.
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Depuis quelques années, l’archipel a amorcé un virage radical.
De plus en plus de Maldiviennes portent le voile intégral, jusque sur la plage.
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Les sermons religieux qui brocardent l’Occident ont remplacé les concerts. Organisés par le ministère des Affaires islamiques une fois par mois à Malé, ils attirent les foules.
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Dans les mains d’Aminath Easa, le portrait de son fils Ahmed
Rilwan, journaliste disparu alors qu’il enquêtait sur les liens entre gouvernement et islamistes. Ici, activistes et opposants
ont la vie dure.
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IVA ABDULLAH (CI-CONTRE), PARLEMENTAIRE : « JE N’OSE PLUS FAIRE MON JOGGING EN SHORT.
TOUS LES JOURS, JE REÇOIS DES MENACES DE MORT, MÊME SUR MON TÉLÉPHONE. »
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